Sarah Defrise

Sarah is a young Belgian soprano. Her recent success as the Teenager, in Jean-Luc Fafchamp’s Is this the end ?  at la Monnaie / De Munt in Brussels marked the beginning of her international career. Last season she made critically acclaimed debuts at the Staatsoper Unter den Linden in Berlin in a role written for her by Peter Eötvös (the Girl/Sleepless). She also debuted at the Grand Théâtre de Genève, the Nouvel Opéra Fribourg and Müpa Budapest. This season she will make her debuts as Zdenka (Arabella/Strauss) at the Teatro Real Madrid. She was elected « Young Musician of the Year » by the Belgian Press Union.

Her acting and piano training contributed to her personality and to her eclectic repertoire ranging from chamber music, to operas, recitals with orchestra or solo-voice shows, with a particular taste for XXth Century and contemporary music.

Sarah performed roles such as Cunegonde (Candide / Bernstein), Clorinda (La Cenerentola / Rossini), the Fairy (Cendrillon / Viardot),  Nannetta (Falstaff / Verdi), Musetta (La Bohème / Puccini), Frau Silberklang (Der Schauspieldirektor, Mozart), or Tonina (Prima la musica e poi le parole, Salieri). She sang with conductors such as Peter Eötvös, Maxime Pascal, David Afkham, Christophe Rousset, Speranza Scappucci, Fabio Mastrangelo, Jan-Latham-Koenig or Patrick Davin. Sarah won several international prizes and scholarships. She was awarded the Best Performer 2018 prize at the Armel International Opera Competition.

Sarah holds a Master in Music from the Koninklijk Conservatorium Brussel and a PhD in the Arts from the Vrije Universiteit Brussel.

Delphine Haidan

Titulaire d’une Maîtrise de Musicologie à l’Université de la Sorbonne, d’un prix au CNSMP et de plusieurs récompenses au sein de concours internationaux, Delphine Haidan intègre par la suite l’Ecole d’Art Lyrique .

 

Elle se produit aussi bien à l’opéra, qu’en récital, en France et dans le monde sur des scènes prestigieuses, parmi lesquelles, l’Opéra Bastille, le Musée d’Orsay, l’Opéra Comique, l’Opéra de Bordeaux, le Capitole de Toulouse, le Théâtre des Champs-Élysées, le Festival de Glyndebourne, la grande salle du Conservatoire Tchaikovsky de Moscou, le Konzerthaus de Vienne ou encore le London Royal Albert Hall…

 

Delphine Haidan s’est fait remarquer dans de nombreuses productions telles que Les Contes dHoffmann (la Muse/Nicklausse), à l’Opéra Bastille et Zurich, La Damnation de Faust (Marguerite), à Moscou et  Kiev  et plus récemment dans LEnfant et les Sortilèges à la Scala de Milan et à Seattle, ainsi que dans Pélleas et Mélisande (Geneviève) à Tokyo.

 

Sa discographie comprend de nombreux enregistrements : Lakmé avec Nathalie Dessay et Michel Plasson,« Harmonieuses dissonances »  d’Eric Montalbetti sorti chez Alpha en 2020,  « Symphonie pour la vie » (soutien aux soignants – Warner) et son dernier enregistrement

«Deux Mezzos sinon rien» (Klarthe) avec Karine Deshayes, récompensé d’un CHOC Classica.

 

Au cours de l’été 2021, Delphine Haidan est engagée au Festival Berlioz dans Les Troyens à Carthage dans le rôle d’Anna, sous la direction de Francois Xavier Roth avec l’Orchestre des Siècles.

 

Le début de la saison 21/22 sera marqué par la production d’Eugène Onéguine au Théâtre des Champs-Élysées dans le rôle de Filipievna dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig.

Delphine Haidan donnera également de nombreux récitals tout au long de la saison.

Parmi ses autres projets : une série de concerts « Deux Mezzos sinon rien » aux côtés de Karine Deshayes avec l’Orchestre d’Avignon dirigé par Debora Waldman.

Julie Horreaux

Après des études de littérature et de philosophie, Julie Horreaux se consacre au chant, qu’elle étudie auprès de Peggy Bouveret, professeure au C.N.S.M. de Paris, puis au Sweelink Conservatorium Van Amsterdam. Elle étudie également l’Art Lyrique au conservatoire du Xème arrondissement de Paris, où elle obtient une première médaille à l’unanimité.

Passionnée de musique ancienne, elle en étudie l’interprétation auprès de Paul Eswood et Howard Crook, et pour la musique française, Jean Saint-Arroman. Elle se produit comme soliste ou choriste, dans les ensembles suivants : Le Concert d’Astrée, dir. Emmanuelle Haïm, Le Concert Spirituel, dir. Hervé Niquet, La Simphonie du Marais, dir. Hugo Reyne, La Compagnie Baroque, dir. Michel Verschaeve, Les Demoiselles de Saint-Cyr, dir. Emmanuel Mandrin… Elle se produit aujourd’hui essentiellement en récital et comme soliste d’oratorio.

Elle se consacre également à l’écriture de spectacles mêlant théâtre, musique et poésie. En 2009, elle fonde la Compagnie Soleil de Nuit, véritable petit laboratoire artistique, d’où sortent successivement quatre créations : « Prévert à tue-tête »,  « Bouteilles à la mer »,  « Zazie dans le métro, Ze muZical » et  « Octobre, d’après Jacques Prévert ». Le premier disque de la Compagnie, consacré aux chansons de Prévert et Kosma est sorti en 2015 au Label Anima Records. Le prochain disque de la compagnie, consacré aux chansons de Barbara, sera enregistré prochainement.

Diplômée d’Etat en chant, elle est responsable de la Filière Voix du Conservatoire de Vincennes. Elle a également enseigné aux conservatoires de Vanves, de Garges-lès-Gonesse, Roissy-en-France et Chelles, ainsi que dans différentes académies d’été : Groix, Colombes.

Son enseignement, inspiré des écoles italienne et américaine, est très axé sur le rapport au corps (posture, souffle, proprioception), mais aussi la spontanéïté, la liberté et le naturel de la voix.

Gabrielle Philiponet

http://www.gabriellephiliponet.com/

Née à Albi, flûtiste et violoncelliste de formation, Gabrielle Philiponet étudie le chang avec Daniel Ottevaere. Après avoir étudié à l’Opéra Studio de La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, elle est lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Bruxelles

Reconnue comme l’une des sopranos lyriques françaises les plus en vue de sa génération, son vaste répertoire s’étend de Mozart à la musique contemporaine.

Ambassadrice du répertoire opératique français, Gabrielle débute à l’Opéra de Paris avec Frasquita (Bizet, Carmen), un rôle qu’elle endosse également au Bayerische Staatsoper et au Festival d’Aix-en-Provence. Elle interprète Micaëla à Metz et à Lille et incarne Leïla (Bizet, Les Pêcheurs de Perles) à l’Opéra de Lille et à l’Opéra de Nice. Elle fait ses débuts dans Marguerite (Gounod, Faust) à l’Opéra de Saint-Etienne et s’illustre dans Plautine (Rameau, Le Temple de la Gloire) avec le Philharmonia Baroque Orchestra de San Francisco. Elle chante Cendrillon de Massenet à La Monnaie de Bruxelles et au Grand Théâtre de Luxembourg, et L’Enfant et les Sortilèges de Ravel avec l’Orchestre Symphonique de Montréal.

Gabrielle travaille avec de chefs tels que Kent Nagano, Roberto Rizzi-Brignolli, Alain Altinoglu, Karel Mark Chichon, Andreas Spering, Hervé Niquet, Roland Böer, Laurent Campellone, Pascal Verrot, Roberto Forés-Veses et Paul Goodwin.
Elle interprète les principaux rôles de soprano du répertoire romantique : Magda dans La Rondine de Puccini à l’Opéra National de Lorraine et Lauretta dans Gianni Schicchi avec l’Orchestre National de Belgique au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Elle tient le rôle de Mimì dans La Bohème en tournée en Espagne et aborde Musetta dans ce même opéra à Marseille, Metz, Massy et dans le cadre de l’émission « Musique en Fête » aux Chorégies d’Orange, diffuséee direct sur France 3 et sur France Musique. Elle reprend son rôle fétiche Violetta dans La Traviata de Verdi à Paris, à la New Orleans et à Massy entre autre villes et récemment Desdemona dans Otello de Verdi à l’Opéra de Saint-Etienne.
Parmi les moments forts de sa carrière, on peut citer également les rôles mozartiens de Donna Anna (Don Giovanni) à Angers-Nantes Opéra et à l’Opéra Grand Avignon, Fiordiligi (Così Fan Tutte) à l’Opéra de Rouen Normandie et Susanna (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra National de Lorraine. Elle chante Adina (Donizetti, l’Elisir d’Amore) au Théâtre du Capitole de Toulouse et à l’Opéra de Nice, Corinna (Rossini, Il Viaggio à Reims) à Bordeaux, Toulouse, Nice, Marseille, Montpellier, Nancy, et Vichy

Dans le répertoire de la musique sacrée, elle s’illustre aux côtés de l’Orchestre National de Lille dans le Stabat Mater de Rossini et dans Sept répons des ténèbres de Poulenc, et campe Gabriel et Ève dans La Création de Hayden.
Elle chante la 9ème Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre National de Lyon dirigé par Ben Glassberg.