Herbert du Plessis

Après avoir étudié avec le maître renommé Pierre Sancan, le pianiste Herbert du Plessis passe plusieurs années en Angleterre, où il remporte le 1er Prix de la Royal Academy of Music ; soucieux de ne pas se limiter aux seules prouesses de virtuosité, il poursuit simultanément ses études pianistiques auprès du grand lisztien Louis Kentner à Londres et la préparation d’une maîtrise en musicologie à la prestigieuse université d’Oxford, où il lui est décerné le rarissime diplôme d’honneur de 1ère classe. De retour en France, il est invité par l’immense virtuose Georges Cziffra à se perfectionner auprès de lui, en Hongrie et à Senlis. Devenu lauréat de la Fondation Cziffra, Herbert du Plessis a le privilège de parfaire sa conception de la musique romantique dans la proximité de cet inoubliable interprète de Liszt. Conformément à la volonté du maître disparu, Herbert du Plessis a siégé longtemps au conseil d’administration et au comité artistique de la Fondation Cziffra. Les concerts d’Herbert du Plessis sont toujours accueillis avec enthousiasme par le public ainsi que par la presse. Ainsi il se voit l’invité de festivals ou d’émissions de radio en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Italie, en Pologne et en Hongrie. En 2012, les invitations l’ont mené jusqu’en Australie et au Brésil. A la mythique salle du Wigmore Hall de Londres il joue à guichet fermé, ce qui est également le cas lorsque le chef d’orchestre Laurent Petitgirard l’invite à se produire avec l’Orchestre Symphonique Français à l’Opéra-Comique, ou encore quand Pierre Cardin lui ouvre les portes de l’Espace Cardin sur les Champs-Elysées. Herbert du Plessis fut pendant plusieurs années Président d’honneur du Festival Liszt en Provence, et a donné le récital inaugural du Festival de Richelieu en 2007. A Paris il a joué à la Salle Gaveau, au Théâtre des Champs-Elysées, à l’Auditorium des Halles, au Musée d’Orsay. France-Musiques lui a consacré une émission d’une heure et demie. Herbert du Plessis est un des très rares pianistes au monde à avoir donné en public l’œuvre entière de Chopin, répartie en 10 récitals : exploit qu’il a accompli trois fois à Paris, et qui lui vaut une invitation à se produire aussi à Londres devant la prestigieuse Chopin Society. Récompensé par le Grand-Prix de la Nouvelle Académie du Disque, Herbert du Plessis a consacré des enregistrements à Liszt, Chopin et Schumann; un double album consacré aux Etudes et aux Préludes de Chopin a été enregistré cette année et paraîtra au début de 2024…

Laissons la parole aux critiques :

« A propos d’Herbert du Plessis, nous pourrions titrer : Chapeaux bas, Messieurs : un Musicien ! » (Jeannine Hauchard dans CultureMag, mai 2010)

« Herbert du Plessis possède une maîtrise expressive du clavier réellement stupéfiante » (Frédéric Gaussin dans jejouedupiano.com, novembre 2021)

La revue Piano : L’intégrale Chopin d’Herbert du Plessis, donnée à Paris, a suscité un large intérêt médiatique. Le raffinement, un grand sens de la courbe et de la ligne, et une pudeur expressive gorgée de sensibilité et de passion contrôlée caractérisent sa conception. Après un concert à Saint-Etienne, Jean-Luc Perrot écrit : Herbert du Plessis interprétait Chopin et Liszt, compositeurs romantiques par excellence. Elève de Louis Kentner et de Georges Cziffra, Herbert du Plessis se meut dans cet univers avec une aisance confondante…il a donné la Berceuse de Chopin avec une subtilité infinie, dans une totale décontraction : un sublime moment d’émotion. Lors d’un passage à la Salle Gaveau, la Revue des Deux Mondes : Aussi sensible qu’intelligent, doté d’un superbe toucher, d’une technique souveraine, d’un goût infaillible, Herbert du Plessis est un artiste admirable…les redoutables Variations de Brahms sur un thème de Paganini (l’un des morceaux les plus difficiles de tout le répertoire pour piano) étaient une grande démonstration de maîtrise du clavier, devant laquelle on ne pouvait que s’incliner…Du très, très grand piano. A la parution de son premier enregistrement d’œuvres de Liszt, le magazine Diapason : La franchise et la transparence de son toucher lumineux, les couleurs variées dont il pare son jeu, le parfait équilibre entre le cœur et le sens architectural, l’abattage dont il peut faire preuve : on est totalement comblé et ébloui.